Après Les Profs (2013), le réalisateur Pierre-François Martin-Laval (Pef) retrouve Christian Clavier dans une hilarante et spectaculaire histoire de vengeance qui va plaire aux enfants… C’est LA comédie familiale de l’été. On a rencontré le membre des mythiques Robin des Bois, qui a évoqué avec nous son attrait pour l’univers malicieux de l’enfance.

Pourquoi avoir choisi d’adapter La Troisième Vengeance de Robert Poutifard (2004) de Jean-Claude Mourlevat, un incontournable de la littérature jeunesse ? 

La morale de l’histoire m’a vraiment touché. Quand on lit le livre, on ne s’attend pas à cette fin – pour ma part, j’ai vraiment été surpris. Et c’est justement ce qu’on attend au cinéma ! Ensuite, j’ai trou vé vraiment très amusante l’histoire de cet instituteur qui attend impatiemment de prendre sa retraite pour se venger des gamins qui lui ont pourri la vie. Je m’y suis vraiment reconnu, notamment dans le comportement que j’ai pu avoir avec mes professeurs au cours de ma scolarité. 

La majorité de vos films évoquent des thématiques liées à l’enfance. Qu’est-ce qui vous fascine dans cet univers si particulier ? 

En tant qu’élève, je n’étais pas du tout adapté à l’école, ça s’est très mal passé pour moi. Sauf en CM1, parce que j’ai eu la chance d’avoir une maîtresse fan de mes conneries (rires). L’idée de devenir comédienne ne m’a jamais quitté depuis, même si j’étais loin de m’imaginer que je pourrais raconter des histoires un jour. Il n’y a rien qui me touche plus que l’enfance. En tant que cinéphile, quand j’ai découvert Jeux interdits [le film de René Clément sorti en 1952, ndlr], j’étais bouleversé ! Et puis j’adore les Monty Python, qui, eux aussi, se comportaient un peu comme des gamins…

Le choix de Christian Clavier pour incarner Robert Poutifard a tout d’une évidence. Avez-vous pensé à lui dès le départ? 

Au début, j’imaginais plutôt un physique. Je ne pensais pas du tout à une personne, mais davantage à un personnage comme Gru dans Moi, Moche et Méchant (2010). Quand j’ai discuté avec mon producteur Romain Rojtman de la possibilité d’engager Christian Clavier, j’étais sûr qu’il allait refuser le rôle, à cause du côté tragique du film, parce que Christian est réputé pour vouloir essentiellement faire rire. Finalement, il a accepté tout de suite ! 

Pourquoi avoir choisi Isabelle Nanty pour incarner la mère excentrique de Robert? 

À chaque fois que j’écris une nouvelle histoire, je m’interdis de penser au casting. Isabelle Nanty, c’est un cas particulier, parce que dès que je commence à écrire, je me demande tout de suite quel rôle elle pourrait jouer. C’est une vieille histoire entre nous, c’était ma prof de théâtre quand j’avais vingt ans. Cela dit, ce n’était pas simple d’incarner ce rôle, mais avec son talent de compositrice et un bon maquillage, ça fonctionne à merveille. 

L’autre surprise du film, c’est votre courte apparition dans le rôle d’un homme politique qui ressemble à s’y méprendre à Emmanuel Macron… 

Ça s’est décidé au dernier moment ! Le fait est que j’adore jouer, c’est ma première passion. Au départ, mon producteur était presque navré de me proposer d’adapter cette œuvre parce qu’il voyait bien qu’il n’avait pas de rôle pour moi. J’avais d’abord pensé à choisir un sosie du président, mais mon co-auteur Daive Cohen m’a dit: "Mais non, c’est toi, c’est sûr !". Alors je me suis fait une petite teinture, puis j’ai poussé le vice en choisissant une Brigitte… [rires]. 

Vous n’incarnez plus les premiers rôles de vos films. Comment a évolué votre conception du métier d’acteur-réalisateur depuis vos premiers longs-métrages ? 

Je ne suis pas sûr que ce soit vraiment calculé de ma part. J’ai toujours joué le rôle principal de mes films jusqu’au jour où j’ai tenu à adapter l’histoire de Fahim [le film éponyme sorti en 2019, ndlr], ce petit garçon sans papiers qui est devenu champion de France d’échecs. Évidemment, j’aurais adoré jouer son coach, mais Depardieu a lu le script et l’a adoré. Entre le plaisir égoïste de jouer un rôle principal et l’honneur de mettre en scène un monstre sacré, le choix était vite fait. L’avantage, c’est que je peux me consacrer pleinement à ma mise en scène et à mes acteurs. J’ai conscience que je m’écarte de ma première passion, mais c’est un risque à prendre, c’est comme ça.

Cette interview est issue du Mag by UGC.

Les Vengeance de Maître Poutifard, à découvrir actuellement dans nos cinémas. Ce film a reçu le label UGC family.

 

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