28 ANS PLUS TARD
Voilà trente ans que le virus de la fureur s’est échappé d’un laboratoire d’armement biologique. Pour survivre aux conséquences et au confinement mis en place, une communauté a trouvé refuge sur une petite île. Quand l’un de ses membres part en mission et emprunte la route reliant l’île au continent, il prend conscience que l’étendue de la dévastation et du danger est encore pire que ce qu’il imaginait.
Pourquoi y aller :
28 ans plus tard fait déjà partie des films les plus attendus de 2025. Rien d’anormal pour le troisième volet d’un survival à base de zombies réalisé par le caméléon britannique Danny Boyle (Trainspotting, Slumdog Millionaire, Steve Jobs). Encore moins quand on réalise que toutes les obsessions portées par ce film – la crainte d’un virus, les atmosphères de guerre civile, le survivalisme par temps d’apocalypse – convergent désormais avec l’époque. Et c’est encore plus terrifiant.
Les mystères de l’île de Lindisfarne
L’atmosphère postapocalyptique qu’a su créer le cinéaste Danny Boyle dans 28 ans plus tard n’est pas étrangère à son lieu de tournage : l’île de Lindisfarne, alias The Holy Island, mystérieux caillou de 400 hectares, situé au nord de l’Angleterre. Est-ce à cause de ce nom mystique que plusieurs tournages ont fait escale ici ? Parmi eux, des thrillers, psychologiques en noir et blanc 100 % auteur (Cul de sac de Roman Polanski), mais aussi des blockbusters d’aventure (Indiana Jones et le cadran de la destinée). Sans oublier toute une palanquée de solides feuilletons policiers made in England, à déguster comme un thé à la bergamote et de préférence les genoux sous un plaid. Mais quel est le point commun entre les premiers raids vikings qu’a connus Lindisfarne et les hordes de zombies filmés à l’iPhone 15 par Danny Boyle et les équipes de 28 ans plus tard avec la fièvre du docu-fiction ? Ils prennent pour cible le château local construit au XVIe siècle. Alors, quand la municipalité a annoncé qu’il allait être temporairement fermé au public et que des dizaines de comédiens maquillés, squelettiques et hagards, ont commencé à déambuler dans le coin, les légendes locales prévoyant le retour des Vikings se sont réveillées.
Cet article est issu du Mag by UGC.
28 ans plus tard, à découvrir actuellement au cinéma.