TOGETHER

Dans une maison située dans un coin de campagne isolée, Millie et Tim cherchent à donner un deuxième souffle à leur couple. À la nuit tombée, une escapade en forêt les entraîne dans une étrange crypte. Qui aurait pu anticiper les conséquences de cet événement sur leur existence ? Les voilà fusionnels comme jamais.

Pourquoi y aller :
Dans l’univers concurrentiel des films d’horreur, Together réussit à se singulariser. Première étape : observer la dynamique d’un couple en plein doute – madame veut le calme d’une vie à la campagne alors que monsieur aimerait rejouer sa tumultueuse jeunesse. Deuxième : exposer les jeunes amoureux à un sortilège de nature à les rendre inséparables. La vie à deux, une longue épreuve de survie comme dans Koh Lanta ? À la fin, il n’en restera qu’un…

LE BODY HORROR EN 4 FILMS CULTES 
Ce qui n’était qu’un sous-genre de la série B réservé aux cœurs bien accrochés est en passe de devenir la nouvelle tendance du cinéma d’horreur. Mais à part ça, c’est quoi le body horror ? Réponse en quatre plongées en chair et en sang. 

SOCIETY de Brian Yuzna (1989) 
À quoi ressemble la jet set US dans l’intimité de ses sauteries entre VIP ? À une monstrueuse bouillie de chair et d’organes tous prêts à se mélanger. Pour l’Américain d’origine Philippine Brian Yuzna, plus le cinéma de genre est repoussant, plus il devient politique. Promesse tenue. 

TETSUO de Shin’ya Tsukamoto (1989) 
Un gusse s’insère une tige métallique dans la cuisse, panique puis… se fait percuter par une voiture. Le conducteur cherche à se débarrasser du cadavre, mais voit une plaque de métal jaillir de sa joue. C’est cyberpunk, sanglant et japonais. Une heure à peine et l’honorable Shin’ya Tsukamoto a réalisé le film qui donne toujours des hauts le cœur à Tarantino. Tout sauf un fragile, pourtant. 

eXistenZ de David Cronenberg (1999)
Même s’il a fait muter un scientifique en créature visqueuse mi-mouche, mi-homme (La Mouche), le maître du body horror cérébral, David Cronenberg, n’a jamais été aussi loin dans son entreprise de réinventer les corps que dans eXistenZ. Et si ce concept de relier l’homme et les mondes virtuels au moyen d’une console connectée au système 
nerveux, fait partie des rêves humides des tech bros de la Silicon Valley, le Canadien a eu l’idée le premier. 

THE SUBSTANCE de Coralie Fargeat (2024) 
Une cinéaste inconnue (Coralie Fargeat), une star des 90s sur le retour (Demi Moore) et au milieu, comme une allégorie de la célébrité et de la psychose liée au vieillissement qui dégénère en rollercoaster gore. Oui, c’est le succès inattendu de The Substance qui a redonné son cool et son fun au body horror.

Cet article est issu du Mag by UGC. 
Together, à découvrir actuellement au cinéma.