PRIS AU PIÈGE
Maintenant que sa batte est remisée au rayon des souvenirs, l’ex‑jeune prodige du baseball, Hank Thompson se contente de l’amour de sa petite amie, de son boulot de barman dans un rade miteux et des résultats de son équipe préférée. Ne manque-t-il pas à son existence comme un supplément d’électricité ? Oui, et c’est ce qui va se produire quand son punk de voisin lui demande de veiller sur son chat.
Pourquoi y aller :
À ses débuts, Darren Aronofsky séduisait le grand public avec du pur cinéma indépendant (Requiem For A Dream, The Wrestler). Puis le New-Yorkais s’est fondu dans la machine hollywoodienne en gardant intacte sa fascination pour les marginaux (Black Swan, The Whale). Pris au piège semble réunir les deux univers. Un polar nerveux avec la belle gueule d’Austin Butler en loser proverbial pris dans une machination, évidemment que ça promet.
Cet article est issu du Mag by UGC.
Pris au piège, à découvrir actuellement au cinéma.