AVATAR : DE FEU ET DE CENDRES - POURQUOI IL FAUT Y ALLER ?
Depuis la mort de leur fils aîné, Netayam, Jake Sully et Neytiri ont appris à vivre sans trop se laisser submerger par un mélange de douleur et de ressentiment. Mais alors que le combat sur la planète Pandora s’intensifie, les deux héros vont se heurter à une nouvelle menace : les Mangkwan, tribu agressive du peuple des cendres, avec à sa tête la fougueuse Varang.
Pourquoi y aller :
C’est le film à grand spectacle qui a changé le visage du cinéma. Celui que les amateurs de chiffres contemplent en ressentant un certain vertige (les deux premiers Avatar planent tout en haut du box-office mondial). Un conte tout public dans lequel se mélangent les préoccupations relatives à ce début de XXIe siècle – préservation de l’écosystème, spiritualité, guerres de colonisation, infinies possibilités du numérique... – et s’expriment en dizaines de scènes immersives à couper le souffle. On retrouve évidemment tout ça dans le troisième volet d’Avatar, mais aussi un supplément d’âme. Au-delà de l’expérience sensorielle, il y a une vraie histoire avec des enjeux et des personnages d’une grande intensité. En mettant ce qu’il faut de rouge dans son bleu, James Cameron n’a rien renié de la haute idée qu’il se fait du blockbuster en 2025. Revoilà le goût de cendre qui, de L’Empire contre-attaque à plusieurs épisodes marquants de Game Of Thrones, donne toute sa saveur à la pop culture.
James Cameron, réalisateur
« Avatar : De feu et de cendres parle d’une famille qui doit accepter la réalité de la guerre et le fait que les enfants y soient confrontés. Mais il parle aussi de parents qui doivent se résoudre à les voir partir et à leur faire confiance pour prendre les bonnes décisions. C’est un enjeu important du film. Certes, c’est un film d’aventures et un film d’action. Mais il a aussi du sens. Je pense qu’il faut, aujourd’hui plus que jamais, savoir se servir de l’aventure, de l’action et du fantastique pour nous permettre de réfléchir à nos émotions. Les films de la saga Avatar ne sont pas fabriqués par ordinateur. Ils sont tournés par une équipe extrêmement douée, à commencer par les acteurs qui jouent physiquement chaque scène. J’ai travaillé avec les comédiens de La Voie de l’eau et de De feu et de cendres pendant près d’un an et demi. La moindre expression, le moindre mouvement, la moindre émotion est issu de leur jeu d’acteur. Une fois leurs prestations filmées, des artistes travaillent sans relâche pour faire exister ces personnages à l’écran. »
4 ACTEURS RACONTENT LEUR PERSONNAGE DANS AVATAR
SAM WORTHINGTON à propos de Jake Sully
« Avatar : De feu et de cendres reprend plus ou moins là où le deuxième film s’est interrompu. Jake vient de renouer avec son identité de soldat parce qu’à ses yeux, il est logique de repartir à la guerre et de faire ce pour quoi il a été formé. Il se dit que cela lui permettra de surmonter sa souffrance. Ce nouveau film explore ses déchirements. »
ZOÉ SALDAÑA à propos de Neytiri
« On aimerait tous avoir un côté rebelle, comme Neytiri. Malheureusement, sa destinée était toute tracée. En étant la fille d’un Tsahik et d’une Olo’eyktan, elle ne peut échapper à sa lignée royale. Elle avait une grosse pression sur les épaules puisqu’elle était censée accomplir un destin auquel elle n’était pas préparée. Par sa nature indocile, elle a bousculé toutes les traditions en tombant amoureuse d’un humain sous sa forme d’avatar. Neytiri incarne toutes les valeurs qui comptent à mes yeux : elle est fidèle à ses convictions et se bat pour ses principes tout en tentant d’être elle-même. »
SIGOURNEY WEAVER à propos de Kiri
« Quand James Cameron m’a donné le scénario, il m’a expliqué que Kiri avait 14 ans, arguant du fait que c’était aussi mon âge puisque j’étais très immature. Pour lui, me faire jouer un tel rôle ne présentait aucun souci ! Quand on a 14 ans, même quand la vie est difficile, on reste joyeux. Pourtant, même si les Sully ont remporté la bataille, la perte de Neteyam pèse beaucoup sur Kiri et elle a le cœur lourd. Cependant, comme elle est aux côtés de Spider qui est son meilleur ami, elle reprend peu à peu espoir. Et ils prennent beaucoup de plaisir à passer du temps ensemble. »
OONA CHAPLIN à propos de Varang
« Varang domine son peuple qui la vénère. Elle se prend pour une reine, mais est réduite au désespoir en voyant ses terres recouvertes de cendres, toute forme de vie vouée à disparaître, et chacun sombrer dans la détresse et la folie. Elle s’intéresse de très près à la force qui a ravagé son monde, s’y rallie pour l’étudier avant d’en devenir sa disciple et son alliée. »
Cet article est issu du Mag by UGC
Avatar : De feu et de cendres, à découvrir dès le 17 décembre dans nos salles.
