LE ROBOT SAUVAGE - LA PLUS BELLE DES MISSIONS
Après nous avoir éblouis avec le deuxième volet des aventures du Chat Potté, les studios Dreamworks reviennent en force – avec la complicité du cinéaste Chris Sanders – pour porter à l’écran la merveilleuse adaptation du roman de Peter Brown.
Nouvelle pépite du studio derrière les cultissimes sagas Shrek, Dragons, Kung Fu Panda et Les Trolls, le dernier long-métrage d’animation de Chris Sanders suit l’aventure en terre inconnue d’un drôle de robot nommé Roz, alors qu’il fait naufrage sur une île entièrement peuplée d’animaux sauvages. À ceci près que Roz (ROZZUM 7134 selon ses constructeurs), n’est pas un robot tout à fait comme les autres, car il est spécialement programmé pour remplir n’importe quelle mission que pourrait lui confier son propriétaire. Mais quelle mission peut-on bien avoir à remplir lorsque l’on vient de s’ échouer sur les berges d’une île dépourvue de présence humaine ? La rencontre inopinée avec un oisillon orphelin qu’il baptise Joli-Bec, et un renard rusé du nom d’Escobar, sera le point de départ d’une mission qui l’amènera à questionner sa condition de machine. C’est toute la magie du film de Chris Sanders, qui, dès ses premières séquences, nous embarque dans une sublime fable sur l’amitié, la parentalité et la nécessité de se « déprogrammer» de ses idées préconçues, pour vivre en harmonie avec son environnement.
UN CHEF D’ŒUVRE D’ANIMATION
Ainsi, tout au long de son fabuleux périple, Roz tire parti de son statut de robot et de ses capacités quasi- illimitées (on retient notamment une scène absolument sublime d’« apprentissage accéléré » de la multitude de langages utilisés par les animaux de la forêt) pour tenter de s’acclimater du mieux possible à ce nouvel environnement – a priori hostile. Jusqu’ à se découvrir des fonctionnalités insoupçonnées : la possibilité de ressentir, de s’attacher à une autre créature comme l ’on s’attache à son enfant. La formule n’est pas nouvelle – Pixar s’était déjà essayé à humaniser les robots avec Wall-E (2008) –, mais elle est terriblement efficace, sans compter qu’ il s’agit probablement de l’une des œuvres les plus ambitieuses visuellement jamais produites par le studio Dreamworks. On savait Chris Sanders très doué pour mettre en image des histoires qui nous touchent en plein cœur (la preuve avec Lilo & Stitch et le premier Dragons, qu’il co-réalisait alors avec son comparse Dean DeBlois), voilà qu’il signe désormais l’un des plus beaux films d’animation de ces dix dernières années.
Cet article est issu du Mag by UGC.
Le Robot sauvage, un film labellisé UGC Aime, à découvrir actuellement au cinéma.